Plus de 36 000 personnes ont assisté, depuis les tribunes de l’hippodrome de Paris-Vincennes, au sacre d’Idao de Tillard, ce dimanche 28 janvier. Le champion de Thierry Duvaldestin a remporté cette 103ème édition de la mythique course de trot drivé par Clément Duvaldestin.
Une revanche sur l’édition 2023
L’an passé, le clan Duvaldestin était resté sur sa faim. Idao de Tillard était, en effet, parti au galop peu après le départ de la course et Flamme du Goutier, autre jument entrainée par Thierry Duvaldestin, l’avait terminée en fin de peloton. Ils ont désormais pris leur revanche grâce à cette belle victoire.
Malgré quelques incidents, dont un petit virus qui a empêché Idao de participer au Prix de Belgique, la dernière qualificative avant le Prix d’Amérique, il s’est montré très en forme sur la piste. Pour le plus grand bonheur de son copropriétaire, Cyril Sevestre, qui se dit “apaisé pour tout le restant de la carrière du cheval. Il fallait qu’il en gagne un, c’est fait.” D’autant que c’est le seul cheval en activité que Cyril Sevestre possède : turfiste et passionné par le trot, il a eu le flair d’acheter le bon cheval, celui qui l’a amené sur la plus haute marche du podium de la plus importante des courses de trot.
L’éleveuse Françoise Chaunion était également présente à Vincennes, et a enfin vu un des poulains de l’élevage familial être sacré, après 50 ans de travail acharné.
Les surprises d’Hokkaïdo Jiel et de Go On Boy
La dernière ligne droite amène incontestablement son lot de surprises. Cette année ce sont notamment Hokkaïdo Jiel et Go On Boy qui se sont illustrés. Le premier a réussi à se faufiler entre les concurrents et à voler la deuxième place à Joviality (SWE) de quelques centimètres seulement tandis que le deuxième a réalisé une remontée fulgurante. En fin de peloton dans le dernier tournant, Romain Derieux et Go On Boy, déferré des quatre pieds pour la première fois, sont parvenus à remonter bon nombre de concurrents et ont terminé à la quatrième place, dans le même dixième de seconde qu’Hokkaïdo Jiel et Joviality.
Crédits photos : Bruno Vandevelde (à la Une) et Scoopdyga.