Ce mardi, Pegase Daily était invité par la Fondation pour les Arts de la Piste, initiative de Vincent Giraudeaux, à la soirée-débat sur le thème “rebondir après l’échec” avec Anne de Saint Marie et Firmin Gruss.
L’occasion pour moi de découvrir les coulisses de la Compagnie Gruss et de découvrir cette famille hors du commun le temps d’un après-midi quartier libre à Les Folies Gruss, dans le bois de Boulogne. En piste, ce sont trois générations de la famille d’Alexis Gruss qui s’exécutent tant à la haute-école, à la voltige qu’à l’acrobatie avec des chevaux entiers de tous horizons. Chevaux de trait comtois, russe ou encore cob normand, Frisons, Arabes, Ibériques, Falabellas.
Lorsqu’on ne répète pas le spectacle, on développe la condition physique des futurs chevaux de spectacle et on les habitue aux acrobaties des artistes mais aussi à être leurs congénères. C’est environ cinq ans de travail qui commence avant de faire entrer un cheval en piste pour une représentation. Pour le trait comtois Hip Hop, ce sera peut-être trois ans car ce jeune cheval de 5 ans apprend très vite.
– Tu es plutôt un artiste ou un sportif ?
“Je suis un artiste avant tout mais surtout un cavalier professionnel” me répond Charles Gruss, 27 ans. “Ici, nous n’avons pas de groom. Tout le monde travaille à s’occuper des chevaux, faire les boxes, les soins, entretenir le matériel. L’une des valeurs de la famille Gruss c’est la transmission des savoirs. On aime travailler peu importe les conditions, les chevaux sont notre source de motivation pour se lever chaque matin. Avec les chevaux, on a la chance de ne pas avoir une journée qui se ressemble.”
Retrouvez les Folies Gruss les vendredi 29 et samedi 30 octobre à Equita Lyon et à Paris jusqu’au mois de mars 2022 ainsi que tout l’été à Béziers.